Mesdames, Messieurs,

Depuis de nombreux mois, nous nous rencontrons dans vos quartiers, sur le marché ou dans les commerces. Au cours de nos échanges, j’ai ressenti une formidable énergie dans vos mots, une vraie soif de changement à Audincourt et parfois aussi, hélas, une colère légitime s’agissant de vos proches ou de vous-mêmes.

Sachez que ce sont ces échanges qui ont nourri la campagne que j’ai menée avec toute mon équipe, soyez tous ici remerciés pour l’accueil que vous nous avez réservé et pour les encouragements que vous nous avez témoignés.

 

Le programme que j’ai construit est un peu votre œuvre. Il traduit les inquiétudes et les attentes dont vous m’avez fait part. Il s’appuie sur une fiscalité moins étouffante, dans une période où le pouvoir d’achat est en berne. Une fiscalité responsable, ramenée à des niveaux raisonnables, et comparables aux villes de notre taille.

Je vous avais communiqué le tableau des taux locaux dans toute l’agglomération, où je rappelais qu’Audincourt était la commune la plus taxée. Ce point-là, personne ne me l’a contesté ! Pas même le maire sortant, qui préfère évoquer des taux qui n’ont pas augmenté. Ils n’ont pas augmenté parce qu’il y a 20 ans, ces taux étaient déjà les plus hauts de toute l’agglomération ! Mais ce qui était encore acceptable pour des ménages dans les années 90 ne l’est plus aujourd’hui dans une période de crise, dans une ville où le taux de chômage a connu la plus forte augmentation de toute l’agglomération. Sur ce point là aussi, personne ne nous a jamais contredits ! Et pour cause !

Un maire doit savoir prendre en compte les évolutions de notre société. A Audincourt, la fiscalité ne s’est jamais adaptée : ce n’est pas la vision que je me fais d’une fiscalité juste.

 

Sur le terrain, vous m’avez beaucoup parlé d’emplois et de sécurité. Là encore, il est un peu facile de toujours se cacher derrière les instances nationales. C’est d’autant plus gonflé quand on en fait partie, comme le maire sortant qui est aussi sénateur socialiste ! Le maire est le premier magistrat d’une ville, et détient des pouvoirs de police. Il dirige une police municipale, qu’il lui appartient de doter, en agents, en matériel, et en prérogatives.

Là encore, ce n’est pas la vision que je me fais d’un maire. Etre maire, c’est prendre ses responsabilités : en répondant fermement à la délinquance, et en mettant des équipes sur le terrain, suffisamment, et aux moments stratégiques. Je m’y suis engagée dans mon programme, nous tiendrons le cap.

Sur l’emploi, c’est à l’Agglomération que les dossiers se jouent. Avec votre confiance, je me suis engagée à recentrer le développement économique de PMA dans des secteurs jusqu’ici oubliés, comme le secteur des Forges ou le secteur de l’ancienne gare. Le développement économique à Technoland, c’est bien. Le développement économique à Audincourt, c’est mieux !

 

Enfin, vous avez été très nombreux à me parler de valeurs. D’exemplarité.

Là aussi, vous connaissez mes positions : mes valeurs, ce ne sont pas les rythmes scolaires de la loi Peillon. Je ne les appliquerai donc pas.

Sur le gaspillage, la campagne aura porté ses fruits. Aujourd’hui, vous connaissez hélas quelques exemples symptomatiques de la gestion socialiste : Bazaine, la « poubelle à 40 000 » €, le projet Caden’Cité estimé à 200 millions … Vous avez été nombreux à m’en parler. Avec votre confiance, il nous faudra trouver de nouvelles voies pour sortir de l’impasse.

Ces voies, je vous les ai livrées dans mon programme, avec, notamment, la végétalisation de l’esplanade Bazaine et l’accompagnement de l’ancienne cellule Intermarché Contact vers une autre destination économique.

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

J’aurai besoin d’un soutien sans précédent, dimanche, pour porter à la tête d’Audincourt une nouvelle équipe et confirmer ce formidable élan que j’ai senti à vos côtés au cours de ces derniers mois.


Du fond du cœur …

 

Christine Besançon  

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