« Notre ville n’est quand même pas Chicago ». La phrase est de Martial Bourquin et nous serions enclins à lui répondre « et heureusement ». Mais cela ne consolera pas les audincourtois, qui vivent l’insécurité au quotidien.
Il suffit de lire la presse pour se rendre compte qu’entre tirs à l’arme à feu devant le collège, infractions sexuelles, vols avec arme comme récemment dans une bijouterie, vol de scooter, conduite sans permis, ou trafic de drogue à ciel ouvert dans certaines zones de la ville qui pourtant n’échappent pas plus aux informations policières qu’aux riverains, notre ville détient la palme de l’insécurité. Sans compter les nombreux fichés S de l’agglomération, que les autorités se refusent à localiser précisément. Qui imagine qu’Audincourt, avec ses 15.000 habitants, n’en abriterait aucun ?
Certains pensent qu’en jouant les « Bisounours » on pacifie les populations. D’autres, dont je fais partie, estiment que c’est en nommant les choses que l’on fait solidement reculer les extrêmes.