Tout ça pour ça …

tribune octobre 2017 Christine BesançonMartial Bourquin n’aura pas soigné sa sortie comme Serge Paganelli l’avait fait en son temps. Serge Paganelli l’avait fait par volonté, Martial Bourquin par obligation légale. Serge Paganelli l’avait fait avec élégance, Martial Bourquin en jouant petits bras. En traînant la patte et en se faisant prier devant le délai fatidique, malgré ses vieilles promesses.

Martial Bourquin aurait du miser sur l’avenir pour Audincourt, en pariant sur le renouvellement, conformément à l’esprit de la loi sur le non-cumul des mandats et des indemnités. Avec l’élection de Marie-Claude Gallard, le sénateur mise au contraire à court terme, se donne de l’air pour rester dans le jeu tout en attisant les rancœurs à gauche. La famille Barbier fait-là les frais d’une campagne législative fratricide qui ne m’émeut guère, mais à laquelle l’ensemble du Pays de Montbéliard a assisté et que je constate. Quant à savoir quelle sera la réelle marge de manœuvre du nouveau maire, les audincourtois se posent la question.

Christine Besançon

Chef de file d’opposition

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