L’assemblée nationale, un parachute doré ?

Pierre Moscovici, Christine BESANÇONMais de qui se moque-t-on à la fin ? Cela fait deux ans que les électeurs de la 4e circonscription ont exprimé leur souhait, à l’instant T, d’élire Pierre Moscovici à l’Assemblée Nationale. Depuis, la circonscription n’a connu pas moins de 3 bascules : soit en moyenne une tous les 8 mois, sans compter évidemment celle que l’on voudrait encore nous imposer, au gré des mouvements carriéristes du principal intéressé.

Avec cette quatrième bascule en deux ans dont rêve le PS, trop c’est définitivement trop ! La 4e circonscription n’est pas un hochet que l’on attrape quand on s’ennuie. Ce n’est pas une source de revenus et d’exposition médiatique par défaut, pas plus qu’un parachute doré lorsqu’on a lamentablement échoué dans ses responsabilités (aujourd’hui, le ministère des Finances, et demain, la Commission Européenne ?). Pierre Moscovici l’a explicitement rappelé dimanche soir sur les ondes de RTL : le PS fait actuellement tout pour que la situation ne soit pas clarifiée par un vote. Petits arrangements entre amis, une fois de plus.

Pendant ce temps, le Front National se frotte les mains, sous l’eau du moulin apportée par le PS. Aujourd’hui, il est temps de remettre les compteurs à zéro dans la 4e circonscription par un vote. A la crise économique s’est ajoutée une crise politique, au sommet de l’Etat. A l’autre bout de la chaîne, à Audincourt (plus grande ville de la circonscription) où je suis élue, la crise frappe bon nombre d’entreprises : A commencer par Teknaus dont le sort ne semble pas émouvoir grand monde. L’insécurité, évidemment, trouve là un terrain extrêmement (sans mauvais jeu de mots) fertile pour se développer.

Que le PS prenne ses responsabilités, et que Pierre Moscovici démissionne officiellement de ses fonctions de député de la 4e circonscription du Doubs, afin qu’une prochaine élection puisse placer les trois dernières années de la mandature sous des auspices plus sereines. En jouant la montre, il ne fait que jouer le jeu du Front National : le jeu du « qui perd gagne ». 

 

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