COMMUNIQUÉ
Votre article, paru ce matin dans l’édition de Montbéliard sous le titre « Martine à l’exécutif, pas Christine », a attiré mon attention à plusieurs reprises.
Vous évoquez ainsi dans vos colonnes une pétition « signée de ma main ». Cela est tout à fait inexact, puisque je n’ai JAMAIS signé ce document. Le lien de cette pétition a certes été présent sur mon compte Facebook … mais vous ne trouverez pas trace de ma signature au bas de celle-ci. Je m’inscris donc en faux lorsque vous écrivez : « son blog peut-être, mais c’est d’une pétition signée de sa main dont il s’agit ». Ce point-ci évacué, quid de mon blog, puisque vous l’évoquez ?
J’ai pris le temps, sous un titre qui me semblait prendre en compte l’extrême complexité de cet enjeu de société, de préciser ma pensée. Je vous laisse d’ailleurs en (re ?) prendre connaissance, dans son intégralité, via le lien suivant : La gestion des clandestins mérite que l’on allie humanité et fermeté » https://christinebesancon.fr/?p=529.
Par ailleurs, il semble, à la lecture de votre article, qu’être élu dans le Pays de Montbéliard induise, de façon absolue et automatique, de prendre position en faveur de l’accueil de ces populations. Ainsi donc, ne pas être en faveur de l’accueil des migrants serait une position, je cite : « pas très républicaine ». A cet égard, si ma prise de position suffit à elle-seule à justifier mon éviction de l’exécutif de PMA, alors nous sommes de nombreux élus à être concernés.
J’ai reçu, suite à cette soirée que j’ai vécue, je dois bien l’avouer, comme une injustice, de nombreux appels de la majorité communautaire : ses présidents actuel et passé, des maires, des vice-présidents … sont-ils eux aussi des élus « pas très républicains » ? Nos électeurs, nos concitoyens, qui chaque jour nous interpellent sur ce sujet, doivent-ils être soupçonnés d’avoir des idées qui valent moins que les autres, alors même qu’ils sont eux-mêmes horrifiés de découvrir ces milliers de mort dans vos colonnes, ou sur leurs écrans ?
Mais que ceux qui délivrent des brevets de bonne conduite se rassurent, à gauche (c’est ainsi), et à droite (car, c’est mathématique, 15 membres de la majorité ne m’ont pas soutenue) : je serai présente, dans les mois à venir, dans d’autres combats politiques, pour porter les convictions qui sont les miennes.
Fidèlement,
Christine Besançon