La gestion des clandestins mérite que l’on allie humanité et fermeté !

n-IMMIGRATION-EUROPE-large570Nous pourrions avoir des outils extraordinaires pour mettre un terme à la problématique des clandestins – que d’aucuns nomment « migrants » pour éviter de dire les choses. Notre pays est la 6e puissance mondiale, et nous appartenons à une Communauté Européenne dont les moyens sont en mesure de répondre à ce qui représente l’un des problèmes majeurs de notre espace commun.

Or, ni l’un, ni l’autre, ne semblent vouloir trouver une position juste, humaine et qui préserve les intérêts de nos pays.

 

Comme le rappelait le Pape François devant le Parlement Européen, la Méditerranée est devenue un véritable cimetière à ciel ouvert. Sous la beauté de ses eaux, des milliers de cadavres gisent dans les épaves de bateaux éventrés : telle est la réalité. Pas des centaines, non, mais bel et bien des milliers de pauvres gens, escroqués jusqu’au dernier sou, par des mafias richement organisées qui savent délibérément que ces clandestins n’ont quasiment aucune chance de pouvoir refaire leur vie en Europe, lorsque toutefois ils y parviennent en vie.

Le Saint-Père nous rappelait, dans ce même discours, que le devoir de notre civilisation était d’agir avec humanité et charité. Ces clandestins doivent être secourus, soignés quand leur état le nécessite, notamment les enfants et les femmes en très grand nombre. Face à la vie humaine, l’hésitation n’est pas de mise.

Pourtant, notre Chef des armées reste toujours très prompt à envoyer nos soldats faire de l’ingérence dans des conflits qui ne sont pas les nôtres, mais peine à déployer nos militaires pour sécuriser l’espace méditerranéen au large de nos propres côtes : cette mission comprendrait à la fois l’assistance aux clandestins en danger de mort, mais également la tenue d’une ligne de préservation migratoire de notre espace commun.

Car si devant les périls imminents, la grandeur d’une civilisation est d’être charitable et humaine, l’Europe et la France en particulier ne sont pas en mesure d’accueillir cet afflux de clandestins. Les parlementaires, c’est le moins que l’on puisse dire, ne se mobilisent guère pour demander une réforme du droit d’asile, très largement détourné dans son esprit.

Sans titre, ni visa, ni papiers d’identité en règle, ni ressources … comment concevoir d’accueillir les clandestins sur notre sol ? L’épuisement de tous les recours d’une telle procédure peut durer deux ans. Le coût pour notre société est immense durant ce laps de temps, avec des résultats totalement désastreux : des reconduites trop peu nombreuses, et inefficaces (le clandestin revient tenter sa chance), et des cas d’insertions pérennes quasi inexistants.

Avec la politique actuelle, nous obtenons un maximum de morts dans la mer, un maximum de dépenses pour nos états, et un maximum de taux d’échec d’insertion. Est-ce donc si compliqué de se résoudre à changer de cap ?

Les Etats-Unis, le Canada ou encore l’Australie, ne distribuent des visas qu’au compte-goutte, et exigent de bloquer une somme non-négligeable sur un compte pour l’obtention d’un titre de séjour. Ces pays ne sont pas, à ma connaissance, d’horribles dictatures inhumaines, mais de grandes démocraties dont on ferait peut-être bien de s’inspirer de temps à autre.

En France, nos ménages les plus modestes ne peuvent plus s’offrir des soins pourtant indispensables (vue, dentition, audition). Combien de travailleurs précaires dorment dans leur voiture, faute de pouvoir obtenir un logement décent ? Combien de personnes ont travaillé plus de quarante ans, et ne perçoivent pas même le Smic ?

Evidemment, cela n’est pas la faute des clandestins : mais leur présence ne fait qu’accroître le problème pour nous, tout en n’offrant aucune solution réelle pour leur avenir.

Le mondialisme montre, aujourd’hui plus que jamais, son vrai visage.

L’immigration clandestine de masse est un prétexte pour amplifier la pression sur les rémunérations, pour instaurer l’idée que tout se vaut et finalement rien n’a de valeur : un travailleur contre un autre (surtout s’il vient de l’autre bout du monde), et finalement, la vie humaine telle qu’on le constate hélas dans la Méditerranée.

C’est pourquoi :

– Il est aujourd’hui urgent de réduire drastiquement le temps de traitement des demandes d’asile.

– Il est également urgent de réformer ce droit, et de procéder à la reconduite immédiate des clandestins sans ressources issus de pays non prioritaires.

– Il est également temps de mobiliser notre armée, pour procéder à des missions de secours et de sécurisation de notre espace méditerranéen, plutôt que de la déployer dans des conflits d’ingérence.

Les clandestins nous posent un problème délicat à résoudre, à bien des niveaux.

Mais ce problème n’est pas insoluble, surtout si, au milieu de la marchandisation des corps et des souffrances, l’on se recentre sur des valeurs solides et justes.

C’est ce que j’appelle de mes tous mes vœux …

 

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